Remplacement de "extension" par "greffon"

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Bastien Dumont 2021-01-10 10:48:04 +01:00
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@ -47,7 +47,7 @@ L'utilisation de CSL pour la mise en forme des citations met en œuvre quatre ou
* Un processeur CSL, c'est-à-dire un programme qui traite les données enregistrées dans le gestionnaire de bibliographie selon les instructions données dans la feuille de style spécifiée pour produire une référence mise en forme dans un format qui lui est propre ; * Un processeur CSL, c'est-à-dire un programme qui traite les données enregistrées dans le gestionnaire de bibliographie selon les instructions données dans la feuille de style spécifiée pour produire une référence mise en forme dans un format qui lui est propre ;
* Un programme qui convertit les données renvoyées par le processeur CSL dans le format du fichier où la référence doit être insérée. * Un programme qui convertit les données renvoyées par le processeur CSL dans le format du fichier où la référence doit être insérée.
De nombreux gestionnaires de bibliographie intègrent un processeur CSL, le plus souvent [*citeproc-js*](https://citeproc-js.readthedocs.io/en/latest/), et proposent des extensions pour les principaux logiciels de traitement de texte. Grâce à ceux-ci, lorsque l'auteur souhaite insérer une citation, il lui suffit de cliquer sur un bouton et d'indiquer dans la fenêtre qui s'ouvre à quels items il veut faire référence et quelles précisions supplémentaires il souhaite apporter ; le plugin appelle le processeur intégré en lui indiquant la feuille de style choisie par l'utilisateur et les informations relatives à la citation et intègre la citation produite par le processeur dans le document courant sous la forme d'une note de bas de page ou d'une référence dans le corps du texte. On en trouvera un exemple [sur le site de *Zotero*](https://www.zotero.org/support/word_processor_integration). [D'autres processeurs existent](https://citationstyles.org/developers/#/csl-processors), notamment celui utilisé par [Pandoc](https://pandoc.org/). De nombreux gestionnaires de bibliographie intègrent un processeur CSL, le plus souvent [*citeproc-js*](https://citeproc-js.readthedocs.io/en/latest/), et proposent des greffons pour les principaux logiciels de traitement de texte. Grâce à ceux-ci, lorsque l'auteur souhaite insérer une citation, il lui suffit de cliquer sur un bouton et d'indiquer dans la fenêtre qui s'ouvre à quels items il veut faire référence et quelles précisions supplémentaires il souhaite apporter ; le plugin appelle le processeur intégré en lui indiquant la feuille de style choisie par l'utilisateur et les informations relatives à la citation et intègre la citation produite par le processeur dans le document courant sous la forme d'une note de bas de page ou d'une référence dans le corps du texte. On en trouvera un exemple [sur le site de *Zotero*](https://www.zotero.org/support/word_processor_integration). [D'autres processeurs existent](https://citationstyles.org/developers/#/csl-processors), notamment celui utilisé par [Pandoc](https://pandoc.org/).
La mise en œuvre de cette chaîne opératoire pour la mise en forme des citations comporte de nombreux avantages sur un travail purement manuel. En automatisant la mise en forme des citations, elle réduit les risques d'incohérences et d'erreurs : on gagne ainsi du temps à la fois lors de la saisie des citations et à la relecture. Elle évite d'avoir à vérifier si une référence a déjà été citée ou non et dans quelle note. La séparation entre le stockage des références bibliographiques et leur mise en forme facilite également l'utilisation des mêmes références dans plusieurs publications soumises à des normes différentes. Elle permet même de changer les règles de mise en forme en cours de rédaction sans perdre de temps à modifier toutes les citations existantes, ce qui peut s'avérer précieux lorsque l'éditeur met à jour ses instructions ou lorsque l'on décide de soumettre à une autre revue que celle envisagée initialement. Certes, il est nécessaire de prendre un peu de temps pour apprendre à utiliser ces outils et pour enregistrer sa bibliographie dans le gestionnaire ; mais cet investissement est faible si l'on se contente d'utiliser ou de modifier légèrement des feuilles de styles existantes, et il est très rapidement rentabilisé. La mise en œuvre de cette chaîne opératoire pour la mise en forme des citations comporte de nombreux avantages sur un travail purement manuel. En automatisant la mise en forme des citations, elle réduit les risques d'incohérences et d'erreurs : on gagne ainsi du temps à la fois lors de la saisie des citations et à la relecture. Elle évite d'avoir à vérifier si une référence a déjà été citée ou non et dans quelle note. La séparation entre le stockage des références bibliographiques et leur mise en forme facilite également l'utilisation des mêmes références dans plusieurs publications soumises à des normes différentes. Elle permet même de changer les règles de mise en forme en cours de rédaction sans perdre de temps à modifier toutes les citations existantes, ce qui peut s'avérer précieux lorsque l'éditeur met à jour ses instructions ou lorsque l'on décide de soumettre à une autre revue que celle envisagée initialement. Certes, il est nécessaire de prendre un peu de temps pour apprendre à utiliser ces outils et pour enregistrer sa bibliographie dans le gestionnaire ; mais cet investissement est faible si l'on se contente d'utiliser ou de modifier légèrement des feuilles de styles existantes, et il est très rapidement rentabilisé.
@ -334,11 +334,11 @@ Si l'on reprend l'exemple précédent, cela donne :
} }
~~~ ~~~
Pour que le fichier soit pris en compte, il doit être enregistré obligatoirement sous le nom *abbreviations.json* à la racine de votre répertoire de données, dont l'emplacement peut être trouvé via le menu *Édition > Préférences > Avancées > Fichiers et dossiers*. Il faut donc conserver l'ensemble des fichiers d'abréviations avec chacun son titre dans un répertoire distinct ou dans le même répertoire et copier celui que vous voulez utiliser en donnant ce nom à la copie. À la suite de cette opération, *Zotero* doit être redémarré s'il est ouvert pour que le changement de fichier soit pris en compte. Enfin, dans votre logiciel de traitement de texte, il faut ouvrir les préférences de l'extension *Zotero* et cocher la case *Utiliser les abréviations MEDLINE des titres de revues* (voir [@fig:preferences-medline]) ; si cette option n'apparaît pas, c'est que le style n'utilise pas les formes abrégées. Pour que le fichier soit pris en compte, il doit être enregistré obligatoirement sous le nom *abbreviations.json* à la racine de votre répertoire de données, dont l'emplacement peut être trouvé via le menu *Édition > Préférences > Avancées > Fichiers et dossiers*. Il faut donc conserver l'ensemble des fichiers d'abréviations avec chacun son titre dans un répertoire distinct ou dans le même répertoire et copier celui que vous voulez utiliser en donnant ce nom à la copie. À la suite de cette opération, *Zotero* doit être redémarré s'il est ouvert pour que le changement de fichier soit pris en compte. Enfin, dans votre logiciel de traitement de texte, il faut ouvrir les préférences du greffon *Zotero* et cocher la case *Utiliser les abréviations MEDLINE des titres de revues* (voir [@fig:preferences-medline]) ; si cette option n'apparaît pas, c'est que le style n'utilise pas les formes abrégées.
Quoique je n'aie pas testé d'autres possibilités, d'autres variables peuvent être abrégées, par exemple l'éditeur (variable `publisher`). Si les abréviations que vous avez prévues ne fonctionnent pas, vérifiez que le style CSL que vous utilisez prévoit l'utilisation des formes abrégés (p. ex. `<text variable="container-title" form="short"/>`) : si ce n'est pas le cas, vous pouvez demander de l'aide en fonction de la provenance du style, soit à [*CSL/Clio*](#un-projet-évolutif-et-ouvert-aux-retours-des-utilisateurs), soit à [*Zotero*](#demander-de-laide-et-signaler-des-bugs). Quoique je n'aie pas testé d'autres possibilités, d'autres variables peuvent être abrégées, par exemple l'éditeur (variable `publisher`). Si les abréviations que vous avez prévues ne fonctionnent pas, vérifiez que le style CSL que vous utilisez prévoit l'utilisation des formes abrégés (p. ex. `<text variable="container-title" form="short"/>`) : si ce n'est pas le cas, vous pouvez demander de l'aide en fonction de la provenance du style, soit à [*CSL/Clio*](#un-projet-évolutif-et-ouvert-aux-retours-des-utilisateurs), soit à [*Zotero*](#demander-de-laide-et-signaler-des-bugs).
![Préférences du document dans l'extension *Zotero* pour *LibreOffice*](preferences-medline.png){#fig:preferences-medline} ![Préférences du document dans le greffon *Zotero* pour *LibreOffice*](preferences-medline.png){#fig:preferences-medline}
### Demander de l'aide et signaler des bugs ### Demander de l'aide et signaler des bugs
@ -535,7 +535,7 @@ Voir le [manuel de *Pandoc*](https://pandoc.org/MANUAL.html).
## Utilisation des extensions *Zotero* pour logiciels de traitement de texte ## Utilisation des greffons *Zotero* pour logiciels de traitement de texte
Si vous utilisez un gestionnaire autre que *Zotero*, il est probable qu'il ait aussi développé un greffon pour *LibreOffice*. Voyez les instructions sur le site du logiciel ou le manuel d'utilisation. Il devrait être assez aisé d'adapter les instructions ci-dessous, car *citeproc*, *citeproc-js* et sans doute d'autres processeurs distinguent de la même manière entre la *localisation*, le *préfixe* et le *suffixe* de la citation. Si vous utilisez un gestionnaire autre que *Zotero*, il est probable qu'il ait aussi développé un greffon pour *LibreOffice*. Voyez les instructions sur le site du logiciel ou le manuel d'utilisation. Il devrait être assez aisé d'adapter les instructions ci-dessous, car *citeproc*, *citeproc-js* et sans doute d'autres processeurs distinguent de la même manière entre la *localisation*, le *préfixe* et le *suffixe* de la citation.
@ -560,7 +560,7 @@ Exemples (on indique en gras le nom de chacun des champs de la fenêtre classiqu
Pour indiquer une localisation en fonction des divisions internes d'une source en plus de la localisation dans la publication, on doit indiquer la localisation selon les divisions internes dans le champ *Section* et mettre la pagination en suffixe comme dans la [@fig:citation-source-section].\ Pour indiquer une localisation en fonction des divisions internes d'une source en plus de la localisation dans la publication, on doit indiquer la localisation selon les divisions internes dans le champ *Section* et mettre la pagination en suffixe comme dans la [@fig:citation-source-section].\
**Attention :** Lorsque l'étiquette « section » est utilisée pour la localisation avec un ouvrage contenant une source primaire (i. e. où la variable `annote` est utilisée), les styles de *CSL/Clio* l'identifient comme faisant référence aux divisions internes de la source et la placent à l'endroit indiqué par les directives de la revue ou de l'éditeur. Si vous voulez vraiment renvoyer à une section dans un tel ouvrage, utilisez le champ *Suffixe*. **Attention :** Lorsque l'étiquette « section » est utilisée pour la localisation avec un ouvrage contenant une source primaire (i. e. où la variable `annote` est utilisée), les styles de *CSL/Clio* l'identifient comme faisant référence aux divisions internes de la source et la placent à l'endroit indiqué par les directives de la revue ou de l'éditeur. Si vous voulez vraiment renvoyer à une section dans un tel ouvrage, utilisez le champ *Suffixe*.
![Localisation selon les divisions internes d'une source dans la fenêtre classique d'ajout de citation de l'extension *Zotero* pour *LibreOffice* (mise en forme selon les normes de la REB)](citation-source-section.png){#fig:citation-source-section} ![Localisation selon les divisions internes d'une source dans la fenêtre classique d'ajout de citation du greffon *Zotero* pour *LibreOffice* (mise en forme selon les normes de la REB)](citation-source-section.png){#fig:citation-source-section}
Enfin, pour assurer le plus de souplesse possible, les styles *CSL/Clio* ne prévoient pas d'insérer automatiquement des délimiteurs entre les différentes parties d'une citation : vous devez donc déterminer vous-même la manière dont elles s'articulent entre elles en utilisant les champs *Préfixe* et *Suffixe*, comme dans la [@fig:sources-multiples]. Enfin, pour assurer le plus de souplesse possible, les styles *CSL/Clio* ne prévoient pas d'insérer automatiquement des délimiteurs entre les différentes parties d'une citation : vous devez donc déterminer vous-même la manière dont elles s'articulent entre elles en utilisant les champs *Préfixe* et *Suffixe*, comme dans la [@fig:sources-multiples].