diff --git a/Documentation/GUIDE_CSL-Clio.md b/Documentation/GUIDE_CSL-Clio.md index 13a6cad..6ecf003 100644 --- a/Documentation/GUIDE_CSL-Clio.md +++ b/Documentation/GUIDE_CSL-Clio.md @@ -98,7 +98,7 @@ On peut surmonter de trois manières différentes le fait que les spécification #. N'utiliser que les fonctionnalités offertes, en modifiant et en complétant à la main le résultat produit par le processeur CSL. Ainsi, pour indiquer une source, on peut enregistrer la publication dans laquelle elle est éditée dans *Zotero*, choisir un style assez proche de celui de la revue visée et ajouter à la main la mention de l'auteur et du nom de la source. Cette solution n'implique aucun bricolage, limite au minimum le temps d'apprentissage et laisse aux revues la possibilité de proposer des styles CSL sur les dépôts officiels qui ne sont pas complètement conformes à leurs directives, mais suivent en revanche rigoureusement les spécifications de CSL. Elle ne permet toutefois pas de tirer pleinement profit des possibilités de CSL et impose un long temps de vérification et de correction ; #. Inventer des variables qui ne figurent pas dans les spécifications CSL et rédiger des feuilles de style qui les utilisent. Cette solution est applicable dans la mesure où le processeur utilisé supporte les variables non standard, ce qui est le cas de *citeproc-js* (le plus répandu) et de *citeproc* (sur lequel s'appuie Pandoc) ; - #. Utiliser des variables existantes de manière détournée, ce qui permet de respecter formellement les spécifications CSL et de créer des styles compatibles avec tous les processeurs. Cette stratégie requiert la disponibilité de variables très abstraites (telles que `note`) dont on peut faire un usage spécialisé, ainsi que de variables plus spécialisées (telles que `jurisdiction`) dont les historiens n'ont a priori pas besoin. + #. Utiliser des variables existantes d'une manière qui n'est pas prévue par les spécifications, ce qui permet de respecter formellement le schéma CSL et de créer des styles compatibles avec tous les processeurs. Plus précisément, cette stratégie consiste à *spécialiser* des variables très abstraites (telles que `annote` pour indiquer un titre de source) et à *détourner* des variables plus spécialisées dont les historiens n'ont a priori pas besoin (telles que `jurisdiction` pour indiquer la langue d'origine d'un document traduit). Le projet *CSL/Clio* repose sur la troisième option. Certes, l'invention de nouvelles variables présente l'avantage de la clarté, et le détournement de variables existantes pourrait entrer en conflit avec des besoins imprévus. J'ai choisi de privilégier la compatibilité avec le plus grand nombre de processeurs. De plus, l'utilisation de variables non standard interdirait de placer les styles développés dans le cadre de *CSL/Clio* dans les dépôts de CSL et de *Zotero*. J'espère que les évolutions futures de CSL permettront de se passer du détournement de variables ; si les adaptations nécessaires à notre discipline se limitent à des spécialisations, une intégration aux dépôts officiels deviendra envisageable.